
Matin de printemps
Piquant désir,
Mon ventre est une serpente
Ondoyante et souple,
D'où la tendresse pourtant s'écoule
en flux de nacre et d'eau sucré
Ma peau ici s'étire à l'infini
Comme le drap que l'on ramène sur soi
Elle s'est allongée - pour envelopper les petits - blottis tous en moi
De cette extension de mon espace
J'aime suivre la trace
Douce colline - Tendres renoncements
Mon ventre est une colline
Au paysage de mes hanches
illuminé d'un sourrire
Poudré comme une Lune blanche
Ma peau flétrie qui s'étire jusqu'à l'infini
Est l'humble rose en moi
Au bouton tiède et fertile
Qui a pâlit pour donner Vie
Mon ventre est le silence
L'obscurité
Le refondement de toute vérité
L'origine
L'humus sacré.
Marie Pénélope Pérès
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