Tenir un calendrier
ou un journal
de ses cycles
nous permet de toujours
nous rappeler
nous rappeler
que nous sommes
en changement
en changement
"Tenir" un calendrier est un geste.
Comme les marins d'antan tenaient la boussole, le sextan et la carte.
C'est un geste qui permet de se situer.
Il requiert notre volonté, ce geste. Il faut faire un petit pas de côté, se mettre très légèrement en dehors du courant quotidien qui happe. L'effort devient un plaisir dès qu'on en a ressenti les effets : l'agitation perpétuelle du monde me pénètre moins, je reste plus centrée durant ma journée, je suis plus en mesure de prendre acte de mes vrais besoins.
Le cycle féminin est en mouvement. Au cours d'un cycle, notre énergie se meut et se transforme : notre physiologie, "notre matière" en est changée.
Notre affectivité, notre psychisme aussi.
Tenir sa boussole menstruelle permet de cerner, de préciser sa connaissance de soi, en situant son propre mouvement au coeur du grand mouvement de la Vie.
Depuis quelques années, les scientifiques redécouvrent avec un nouveau point de vue, la vie aux temps pré-historique.
Il apparait que les femmes tenaient des calendriers, gravés dans de l'os, de leurs cycles et de leurs grossesses en lien avec l'observation de la lune !
Peut-être qu'en pratiquant ce geste, nous, femmes modernes du XXIème siècle, nous retrouvons un élan originel. S'inclure dans le flux mouvant du grand cycle de la Vie, s'ouvrir à plus vaste que soi, se sentir appartenir au cosmos, se connecter à tout ce qui vit.
Où noter ses cycles ?
Cela peut être sur les pages du carnet, celui que l'on a toujours avec soi parce qu'on aime y dérouler sa pensée.Le cycle féminin est en mouvement. Au cours d'un cycle, notre énergie se meut et se transforme : notre physiologie, "notre matière" en est changée.
Notre affectivité, notre psychisme aussi.
Tenir sa boussole menstruelle permet de cerner, de préciser sa connaissance de soi, en situant son propre mouvement au coeur du grand mouvement de la Vie.
Depuis quelques années, les scientifiques redécouvrent avec un nouveau point de vue, la vie aux temps pré-historique.
Il apparait que les femmes tenaient des calendriers, gravés dans de l'os, de leurs cycles et de leurs grossesses en lien avec l'observation de la lune !
Peut-être qu'en pratiquant ce geste, nous, femmes modernes du XXIème siècle, nous retrouvons un élan originel. S'inclure dans le flux mouvant du grand cycle de la Vie, s'ouvrir à plus vaste que soi, se sentir appartenir au cosmos, se connecter à tout ce qui vit.
Où noter ses cycles ?
Sur l'agenda, crayonné dans une couleur différente, petit espace intime, bulle de soi au milieu de son emploi du temps.
Sur le calendrier de la maison, celui sur lequel on note les vacances, les anniversaires ou les dates importantes.
Sur un graphique, réservé uniquement à cet usage, sur lequel on peut tout voir d'un seul coup d'oeil.
Sur de jolis calendriers très inspirants édités à cet usage, comme celui de la revue "Rêve de Femmes".
Bref, il y a tout plein de méthode, pour s'adapter à ce que l'on vit et à ce que l'on souhaite !
Et qu'est-ce qu'on y note ?
Pour commencer, le plus important est de toujours noter la date du jour de ses règles. C'est le premier jour du cycle. Le temps qui s'écoule entre deux menstruations est un cycle. S'il n'y avait qu'une seule chose à faire ce serait celle là !
On peut s'amuser à y noter à quel moment tombe la pleine lune et la nouvelle lune et comparer ces deux cycles : le nôtre et celui de la lune.
On peut aller beaucoup plus loin. Le calendrier, ou le journal, peut devenir un haut lieu d' auto-observation sur tous les plans : physiologique, affectif, sexuel, psychologique, spirituel...
artiste: Collin Sewel |
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