vendredi 28 avril 2017

Que ta sensualité demeure



Prendre soin de sa beauté et de sa féminité est un plaisir intime et sensoriel. Si c’est bien le cas, c’est un geste  qui sera porteur de bien-être physique et psychique. Et c’est là, dans ce bain de bien-être global, qu’est la source de la sensualité. 


Chaque femme a sa manière à elle d’aller à sa source, guidée en grande partie par l’archétype féminin le plus actif dans sa vie présente.
Je vous en propose quelques exemples, par l'intermédiaire d' images oniriques : Celle qui est très imprégnée d’un archétype comme Diane La Chasseresse, ne se sentira jamais aussi belle que dans la nature habillée le moins possible ou qu’après un bain de mer, parée de l’écume et du sel brillant. Celle qui est très habitée d’un archétype tel qu’Héra sera attirée par une beauté plus sophistiquée, soignée, et aura un réel plaisir à faire appel aux masseuses, aux esthéticiennes … Avec l’archétype Déméter, on se sent si femme avec des vêtements qui honorent notre corps maternant, peut-être les cheveux tressés, comme dans certaines traditions des Balkans ou Indiennes.  Celle chez qui l’archétype de Koré-Perséphone prédomine aura certainement goût pour l’Orient, les étoffes, le Khôl… Celle qui vit avec l’archétype d’Aphrodite, sa sensualité est alors au cœur de chaque instant, la tendance est tantrique, l’expression de la beauté est variée, inventive, parfois excentrique…


Qu’importe la manière, prenons soin de cette beauté unique qui est la nôtre. Accordons nous du temps, pas comme un luxe, avec un arrière-goût de culpabilité, mais comme une voie à réinvestir, à re-légitimer, pour que s’épanouisse notre féminité personnelle, créative, bien distincte des diktats envahissant de la ˝féminité culturelle˝ figée et  asséchante.
En ces temps de printemps où nous sommes bombardées par les slogans anti-rondeurs, anti-pilosité, anti-cellulite, tous anti-quelque chose… soyons POUR , pour la beauté, pour la sensualité, pour la rose et le désir en n’étant pas contre notre corps mais AVEC lui, avec le royaume des sens et de la sensorialité, si sensible, si vivante !




Marie Pénélope Pérès
29/04/2017


mardi 11 avril 2017

Utérus, près de mon coeur...




Quand on est enceinte beaucoup de choses de la vie nous apparaissent unies dans la globalité. On ressent que chaque petit élément est interconnecté au Tout, dans notre corps, notre être, et tous les êtres entre eux et à  tout l’environnement. Très souvent, d’ailleurs, cette sensation d’appartenance à la Vie déclenche chez nombre de femmes enceintes un flot de créativité puissant, libérateur et transformateur.

En dehors de ce temps si particulier d’une grossesse, nous quittons (un peu – beaucoup – complètement – selon chaque vie, chaque femme, chaque parcours) cette connexion à la vie mammifère qui nous a permis d’habiter si différemment et si pleinement notre corps et ses instincts pour redevenir perméables à la pression de l’inconscient collectif, aux croyances et valeurs de notre monde social, souvent si éloignées des choses simples de la vie naturelle, du corps et de ses rythmes, et, particulièrement, de l’écosystème du ventre féminin.

Et ce lien qui s’est tissé tendrement, charnellement, avec notre utérus, durant 9 mois, se dissout et les évidences intérieures avec. L’utérus qui était monté jusque sous notre cœur – physiquement et affectivement- reprend sa place, en bas, tout au fond, loin du cœur, loin des pensées.

Il redevient séparé de nos projections affectives.
Il redevient isolé de nos autres organes, qui semblent fonctionner très bien sans lui.
Comme s’il était posé là, dans le petit bassin, entre vessie et rectum, presque un peu par hasard, parce qu’il fallait bien lui trouver une place quelque part, parce qu’il n’y a pas réellement de place pour lui dans la vision mécaniste de notre société.

Cela nous demande de parcourir tout un chemin, en marge des injonctions sociales, pour, consciemment, en dehors de toute grossesse, tisser un lien légitime et juste avec notre utérus.

Pour que le lien soit tangible et perdure tout au long de notre vie, il nous faut réinvestir cet organe et le comprendre dans son écosystème - le territoire du ventre féminin- qui va du périnée, incluant les articulations coxo-fémorales, jusqu’au diaphragme.

 Non il n’est pas là par hasard ! Il est lié à tous les organes qui habitent cet espace, à tous les muscles, les nerfs, les fascias, les tendons, la peau et les vertèbres du coccyx aux dorsales. Et bien-sûr, le territoire du ventre féminin est lui-même interconnecté avec tous les autres systèmes de notre être, du plus physique au plus subtil.
Alors, oui, c’est un chemin, qui ne se fait pas en un jour. Mais à chaque fois que nous consacrons du  temps à notre corps, que nous auto-observons nos cycles, que nous sommes attentives et attentionnée à ce que nous faisons entrer dans notre organisme,  que nous passons du temps dans l’intériorité sensorielle et les exercices d’éveil des perceptions, que nous libérons des espaces de la tension qui les oppresse, que nous habitons notre matière, que nous venons nous établir dans notre centre, à chaque fois, nous matérialisons un peu plus le lien à la profondeur utérine. Et peu à peu, nous nous réinscrivons dans l’appartenance farouche et puissante à l’énergie de la Terre, sensuelle, créatrice, libre et sauvage.

Marie Pénélope Pérès
11/04/2017

dimanche 9 avril 2017

Au fait ! Comment se déclenchent nos règles ?



On nous enseigne le plus souvent le pourquoi du déclenchement des règles, rappelez-vous vos cours de biologie : «  si l’ovule n’a pas été fécondé les règles se déclenchent environ 14 jours après, et un nouveau cycle recommence » !
Oui, on est bien d’accord avec ça …. Mais comment fait-il notre corps pour les déclencher ?
Le plus souvent, nous répondons à cette question par le mot baguette-magique suivant : LES H O R M O N E S !!!
Oui, c’est un fait, on est bien d’accord aussi avec ça !
D’ailleurs c’est  facilement observable pour celles qui s’auto-observent avec la méthode sympto-thermique. Pourquoi ? Parce que nos changements hormonaux influent sur la température de notre corps. Quand on est dans la période du cycle soumise aux oestrogènes notre température est relativement basse / quand on passe à la phase du cycle dirigée par les progestérones notre température est nettement plus haute /quand on est juste avant l’arrivée des règles notre température chute brutalement.
On peut aussi, bien sûr, observer l’activité de nos hormones en faisant une prise de sang qui mesure les taux. Si les taux sont très bas, nos règles sont sur le point d’arriver. Si la progestérone est très haute… une grossesse est peut-être en route !

Mais il n’y a pas que cela pour déclencher les règles ! C’est ce que nous allons voir maintenant.

Le travail physiologique du déclenchement des règles :

Peu après que l’ovulation ait eu lieu, un grand travail global commence.
L’organisme organise une mise en mouvement des fluides, du sang et de l’énergie. Une grande circulation dirigée vers le bassin, qui s’intensifie chaque jour d’avantage, jusqu’à ce que ce grand mouvement soit suffisamment fort pour entrainer les fluides contenus par la muqueuse de l’utérus hors de celui-ci.
 On pourrait parler là d’une action mécanique de l’organisme. On peut l’imager par le mouvement de l’eau qui s’écoule quand on vide une baignoire : plus le niveau descend plus le mouvement s’intensifie et plus le vortex créé par la circulation de l’eau est visible. C’est un peu ce que fait notre corps, il crée une circulation, qui devient de plus en plus forte et qui génère une pression très puissante sur l’utérus, qui pousse vers le bas.
En fin de cycle la muqueuse de l’utérus est gorgée de fluide menstruel comme une éponge pleine d’eau. Cette pression continue vers le bas finit par avoir raison de la volonté utérine à contenir ce fluide nourricier, et ça coule !!!

Quels sont les principaux protagonistes de cette circulation intense ?

- Un vaisseau énergétique du nom de vaisseau « d’assaut » ou vaisseau « pénétrant » ou Chong Mai pour les intimes !
C’est sa fonction de mettre l’énergie et les liquides en circulation, de les diriger vers l’utérus, dans un mouvement vers le bas. (ci-contre sur le schémas on observe q'une de ses branches terminale se situe au centre du bassin, dans l'utérus)

- le Foie, qui convoque le sang ! il va  le capter et le diriger pour l’amener  dans le vaisseau pénétrant (Chong mai)

- le Cœur, à l’origine de la diffusion (et de la couleur) du sang dans les organes, la source.
- les Reins, d’où provient la force vitale, nécessaire à cette grande mobilisation.
(Je simplifie volontairement le rôle de ces organes)
On a donc affaire à un mouvement à la fois énergétique et physiologique : le sang et l’énergie.

Quelles réflexions en tirer au terme de cet article ?
- que la bonne santé de ces organes est  nécessaire pour le bon déroulement des menstruations.

- que tout ce qui gêne cette circulation (stagnations sanguines, lymphatiques, immobilités des fascias, restrictions ostéo-articulaires, amas de mucosités, manque de vitalité...) sera source de possibles désagréments en fin de cycle : la plupart des nombreux symptômes connus sous l’appellation SPM, les douleurs avant et pendant les règles, éventuellement les absences de règles (d’autres éléments peuvent aussi être la cause des absences de règles)
- Qu’à contrario tout ce qui va libérer les stagnations, permettre la mise en circulation du sang et de l’énergie favorisera une fin de cycle détendue et des règles faciles.

- qu’il est possible de déclencher soi-même ses règles en fin de cycle en agissant directement sur la mise en circulation des fluides, du sang et de l’énergie. (ce qu’on peut faire notamment avec l’acupuncture, les plantes, les massages de zones réflexes, les mouvements comme la série codifée par Aviva Steiner)
Il me semble important de se réapproprier le fonctionnement de notre corps. Dans de nombreux cas, le simple fait d’avoir une pensée plus juste de ce fonctionnement suffit à opérer un changement positif sur notre équilibre, et bien des maux disparaissent !


A bientôt pour d’autres réflexions en partage !
Marie
le 9/4 2017.

agenda du 6 mai au 5 juillet 2017

Des occasions de se rencontrer et/ou de se revoir !
A vos agenda !!!


- 6-7 mai DORDOGNE , Siorac en Périgord
stage "les pratiques ancestrales des femmes en matière de vie"
Inscriptions auprès de l'association qui organise :
https://www.femininaupaysdelhomme.com/rendez-vous/d-infos/#soeursPeres
- 10-11-12 juin CREUSE, Les Villards (23)
We du féminin en Creuse, les limous'ines.
Conférence " La face cachée des règles : comment les déclencher/ comment être continente "
Atelier :
" Le Qi gong moderne de la femme : un répertoire des mouvements universels de la fertilité féminine à la portée de toutes. "
- 5 juillet SAINTES (17)
19 ème UNIVERSITE DE L'ENVIRONNEMENT ET DE LA SANTE, DU 1er au 7 juillet 2017.
Conférence "la symptothermie, une méthode contraceptive efficace et bien plus que cela !" de 11H00 à 12H30
Renseignements au 05 46 90 52 77




Fin juin, je compte vous proposer une journée de cueillettes pour vos préparations de macérations solaires et d'alcoolatures (Teintures-mères) . Ce sera en fonction du climat, donc je ne peux prévoir à l'avance. Je n'aurai peut-être pas le temps de faire un mail, mais je posterai sur mon blog et sur notre bon ami fb !



Bon, cette année je ne vous ai pas encore proposé de stage diaphragme/respiration.... j'en suis sincèrement désolée... je suis en train de me creuser la tête pour caler une journée fin juillet  .... je vous en informerai dés que j'ai trouvé la date !

A tout bientôt !!!!!
Marie

Les pratiques ancestrales des femmes en matière de Vie

stage du 6-7 mai 2017
« les pratiques ancestrales des femmes en matière de VIE 
»

En DORDOGNE à Siorac en Périgord



C’est un stage en duo avec Florence Pérès, ma sœur, qui est praticienne de médecine traditionnelle chinoise, orientée gynécologie-obstétrique. Cela fait de nombreuses années que nous partageons réflexions, expériences, pratiques et convictions dans le domaine de la santé globale des femmes, plusieurs années aussi que nous co-animons des stages pour des groupes de femmes, dans lesquels nous cherchons à transmettre des bases essentielles à la compréhension du corps féminin et des outils pragmatiques d’hygiène de vie, de prévention de la santé gynécologique et d’empuissancement de l’expérience d’être-femme.


 
nous vous proposons d’entrer dans la pratique :

-Venez goûter aux mobilisations du bassin issues des danses dites « de fertilité », qui boostent libido et hormones, génial à tous nos âges de femmes et ô combien après la ménopause !
- apprenez à vous fabriquer des cônes d’armoise pour chauffer des points clés qui vont nous tonifier après un accouchement ou après des règles fatigantes,
- découvrez comment les femmes ont utilisé jadis différentes astuces  pour disperser les stagnations, causes de la majorité des douleurs pelviennes ou du gonflement des seins,
- réappropriez-vous l’usage des plantes médicinales compagnes et alliées de tous les instants de la vie de femme, qui soutiennent la vitalité de nos organes, la force de notre fertilité, l’écologie de notre vagin, la nutrition de notre sang

Venez retrouver toutes ces connaissances ancestrales qui sont notre patrimoine de sagesse féminine et qui sont là, dans nos cellules, tous ces gestes et ces pratiques  vont bientôt les réveiller !!!

Les inscriptions se font directement auprès de l’équipe, vous trouverez toutes les infos pratiques sur le site à cette page :
https://www.femininaupaysdelhomme.com/rendez-vous/d-infos/#soeursPeres
Un bulletin d'inscription en ligne en bas de page.