samedi 4 août 2012

Conférence " la tradition des Femmes-Sages "

 Conférence-Atelier
La tradition des Femmes-Sages

Vendredi 19 octobre à 20 H 30
à l'Espace Bien-être


La tradition des Femmes-Sages est la plus ancienne tradition médicinale connue sur la planète.

Elle est cependant rarement nommée et identifiée en tant que telle.
Il existe des écrits et des travaux de recherches sur ce sujet, mais ils sont marginaux, difficiles à trouver et à consulter. 


On en découvre trace, en filigrane,
tout autour du monde,
car c'est une tradition "originelle"
et donc universelle.

La tradition des Femmes-Sages 
puise sa connaissance et ses principes fondamentaux 
dans les perceptions spéciales et les états de conscience modifiés liés au cycle menstruel féminin,
 particulièrement ceux émanant du sang des règles.


La tradition des femmes-sages est tournée 
vers la préservation de la vie.
L'Art du soin et l'Art de vivre y sont intimement mêlés.
Chaque dimension de la vie est prise en compte,
c'est une approche holistique.

C'est une tradition qui nous parle d'écoute, 
 d'Art  rituel et symbolique,
 de lien à la nature et de communion aux quatre éléments
 pour soigner et nourrir la globalité de la personne 
et préserver l'équilibre de la vie.  

Les hommes qui s'inscrivent dans cette tradition font un cheminement - un parcours initiatique - pour rencontrer
 leur femme-sage intérieure,
et pour l'incarner.

C'est la base du chamanisme.

Une conférence-atelier
Lors de laquelle je vous propose que nous nous laissions immerger
 dans cet univers des mystères féminins,
qui nous parle de nos racines,
de notre reliance à la terre,
d'une vieille sagesse qui vibre encore quelque part en nous,
Qui nous attend ...
... que nous soyons homme ou femme !



Marie.

vendredi 3 août 2012

Notre corps, notre sexualité.


Cet extrait du livre de Maitreyi Piontek , les secrets de la sexualité féminine, fait naitre les pensées qui suivent, que j'écris ici pour partage :


"Jusqu'à maintenant, l'épanouissement de la sexualité féminine n'a pas encore été tellement mis en valeur. le rôle traditionnel de la femme était de donner du plaisir à l'homme et de donner naissance à autant de fils que possible.
Cette vision de notre rôle sexuel est encore très répandue et elle est profondément ancrée dans notre société.(...) La majorité des femmes n'expérimente pas le pouvoir de guérison de la féminité, et ne feront pas dans leur vie l'expérience d'une sexualité épanouie. les nouveaux enjeux de la sexualité nous invitent à devenir plus indépendantes, et à trouver un accomplissement intérieur plutôt que de continuellement rechercher l'amour et l'appréciation dans le monde extérieur.
J'encourage toutes les femmes à explorer les trésors de leur sexualité, à développer le pouvoir féminin de l'amour qui guérit. Ce sera aussi notre contribution à une société plus harmonieuse, et l'opportunité de nourrir et de soigner la terre qui nous porte." M.D.Piontek.

Nous sentons bien, intuitivement, que notre sexualité n' est pas réduite à l'acte sexuel.
La sexualité féminine est comme une rivière souterraine qui alimente en flux vital de nombreux domaines de la personnalité féminine. Elle s'exprime tout d'abord à travers son cycle ovarien, elle circule ensuite dans la pratique de l'acte sexuel, elle se prolonge dans l'expérience de la maternité et elle se renouvelle en s'intensifiant dans l'affirmation sereine de son identité, de l'intérieure vers l'extérieur.
 

Si l'on regarde bien cette image, il est frappant de constater comme le corps est le lieux de cet accomplissement. 

Le corps féminin est comme un jardin, une terre où se rejoue sans cesse le mystère de la vie, avec ses rythmes lunaires et saisonniers, ses miracles de création, ses étés et leurs floraisons, ses hivers, ses deuils et ses métamorphoses, dans un éternel recommencement.

Ca passe inaperçu. Humilité vient du mot "humus", la terre....

Qui se souci de la terre ?

Pourtant, nous femmes, nous nous sentons intensément reliées à elle. 
nous sommes profondément peinées de la savoir polluée, mutilée, en danger. 
Alors nous nous mettons aux couches lavables pour ne pas en rajouter, nous mangeons bio dès que possible, nous achetons "solidaire", nous nettoyons écologique...


OK... mais quelle place accordons-nous à  ce jardin en nous ?
prenons-nous soin de notre terre intérieure ? 

Savons-nous déchiffrer le langage de notre cycle ?
Vivons-nous en accord avec nos saisons intérieures ?

La place de la sexualité, en tant qu'énergie, est centrale.
Si nous mettons notre corps de côté, 
nous reléguons cette énergie au placard
la réduisons à ce qu'elle n'est pas.


Il n'est pas facile de trouver du temps, 
et encore moins facile de se le donner pour soi-même.

C'est un sacré défi intérieur que de réorienter ses priorités et de donner de l'attention à un corps qu'on nous a appris à éviter, à camoufler, à taire, à "faire avec"... 

Donner du temps au Sacré

On peut être dérouté par la sensation du vide, à l'instant où l'on s'arrête, pour écouter.

Mais, profondément, nous savons le faire.

Ce qui peut nous manquer, c'est la validation extérieure. l'accord de nos proches, de la société. En fait l'épreuve se situe là bien souvent. J'y reviendrai dans un prochain texte...


Notre cycle est une source. 
c'est le point d'où jaillit notre énergie sexuelle.
Il nous appelle et nous interpelle, 
à travers des signaux corporels.

Se relier à son corps, 
lui accorder de la valeur et de l'attention, 
prendre soin de lui et de ses besoins 
(de la même manière que nous prenons soin 
du corps et des besoins de nos enfants.)
c'est s'engager 
dans la relation à soi.

L'aimer c'est s'aimer

Se laisser être touchée
être émue 
par ce corps
qui est soi
accorder sa vie à son cycle,
 honorer La Vie
vibrer 

être les saisons
être en perpétuelle transformation

rayonner, donner, choyer
s'isoler, incuber, rêver
se baigner à la source
qui est sexuelle,
sexuée,
femelle,
féminité,
créativité.

L'art et l'usage de la sexualité ne nous est pas transmis par nos mères. Tout au contraire, ce qui nous est légué est l'héritage, inconscient, d'un lourd passé de désamour. 
Nous avons à faire ce chemin initiatique seule. 


La porte pour y accéder est notre corps.